Témoignage :

« Pas un employeur pour m'embaucher.
Je survie avec un minimum social. Mais vraiment un minimum. 4 centaines d'euro par mois.

Bon, qu'à cela ne tienne !
Je vais essayer de faire du services aux personnes avec ce que je sais faire. Des mois de bataille pour me déplacer, faire un peu d'infos. Ça coûte des frais.

Je finis par trouver et être rémunéré avec quelques 'cesu' [1]. En moyenne, au cours des 6 derniers mois, +58 euro de pouvoir d'achat mensuel en plus. Beaucoup d'efforts pour obtenir ça, l'air de rien, en milieu rural. Seul. Sans le moindre soutien institutionnel.

Et paf !
Courriers postaux de la CAF des Landes. (16 mai et 9 juin 2008). Un certain Guy Labarthe, conseiller au service CAF de Dax (et pas un novice).
Retenue de 100% de mes gains sur mon minimum social !
58 euro par mois, c'est vraiment mesquin !

Pas un centime d'euro de pouvoir d'achat.
Pire, même, car j'ai perdu du pouvoir d'achat : le remboursement de mes frais de déplacement intégrés à 6 heures de CESU ont été raquettés par la CAF !
29 heures de travail : pour rien, case départ, moisir avec le minimum social, moins mes frais !
Merci la CAF, merci les élus, merci les décideurs. Je m'en souviendrai. Et pour longtemps. »

[1] cesu : chèques emploi service universel.

Ce témoignage est un, parmi beaucoup d'autres. Un qui n'est pas décidé à se laisser faire. Comme beaucoup d'autres, heureusement.

Mais pourquoi tout ça ?
Initiative personnelle d'un collaborateur de la CAF ? Sinon qui donne de tels ordres ?
On va s'efforcer de le savoir et de le faire savoir. On va analyser cette situation, dans tous ses détails.

En cassant du CESU, on casse surtout du précaire ! Et ça, on n'est pas prêt de le digérer.

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