Les CESU sentent trop forts la loi Borloo.

Nous payons les pots cassés d'un combat permanent pour la prise du pouvoir gouvernemental et pour sa conservation. À travers les plus puissants partis politiques.

Les CES (chèques emploi services) ont été mis en place, semble-t-il par un gouvernement de gauche et les CESU (chèques emploi services universel) ont été repris en main par le récent gouvernement de droite.

Largement suffisamment pour que cette solution soit marquée au fer rouge dans les Landes lorsque de simples citoyens cherchent à se doter d'un peu plus de pouvoir d'achat qu'on leur refuse par ailleurs. C'est inimaginable comme cette solution a été dénigrée et déconseillée.

Sans compter qu'en dessous de 78 heures par mois, elle ne libère pas le budget départemental de la charge du RMI. La collectivité publique progressiste justifie sans doute la reprise des gains, partielle ou totale, pratiquée sur les exclus même si les personnes se situent encore en dessous du seuil de pauvreté. Qu'elle importance, la pauvreté ?

L'économie n'est pas encore au service de l'humain. Mais l'humain est soumis aux exigences économiques d'un budget selon une gestion toute subjective, discutable et jamais discutée. Sauf qu'il serait intéressant d'examiner de près l'utilisation des fonds publics et de vérifier s'ils sont vraiment utilisés pour les priorités vitales avant les dépenses secondaires mais lourdes affectées à d'autres objectifs. Ce ne sont pas 5000 et quelques rmistes jetés dans l'ornière sur 300 000 landais qui vont enlevés la bonne conscience aux décideurs et à leurs supporters pour gérer, à leur façon, les sommes levées auprès des contribuables.

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