RMIste ! RESTE DANS TA MERDE ! C'est le message de la CAF des LANDES ! (implicite) juin 2008. Pas moyen de s'en sortir sous le seuil de pauvreté, avec 44% d'un smic. Déjà que les smicards ne s'en sortent pas eux-mêmes avec 100% du smic. (C'est normal, ça ?). La pénurie d'emploi sévit dans les pays riches, car les avancées technologiques sont détournées par une minorité à leur profit. Et les accapareurs exploitent la main d'oeuvre bon marché à l'étranger en délocalisant. Privé ou public, le patronat-employeur nous rejette complètement ou nous exploite à fond. Même en étant qualifiés. Notre main d'oeuvre est sous-dévalorisée. Le patronat, privé ou public est d'ailleurs subventionné par l'État pour embaucher. Ce que l'État et le patronat cherchent, ce n'est pas la justice sociale, mais l'exploitation des inactifs (et des actifs) aux plus bas prix. Pour l'accumulation de richesses entre quelques mains. [1] EmploisAides : payer les employeurs privés ou publics pour embaucher. Pas question de mendier aux services sociaux. De toutes façons, certains d'entre eux boycottent froidement une frange de personnes ciblées. Même dans les départements « humanistes ». Une tentative : fournir des services aux personnes, dans le cadre des chèques emploi service universel, quand on arrive à trouver des contrats avec des particuliers-employeurs. Très mal vu dans ce département où sévissent les chasseurs de pouvoirs. [2] CesuBorloo : dans un département de gauche, les CESU sentent trop fort la loi Borloo relative aux emplois de services aux personnes. La CAF des Landes reprend des sommes gagnées en les retenant sur le minimum social. Pas moyen d'améliorer, même un peu, le pouvoir d'achat. Et dire qu'au conseil d'administration de la CAF, siègent beaucoup de syndicalistes. [3] ConseilCaf : des syndicalistes de collaboration qui encadrent des dispositifs de maintien de la misère. La présidente de la CAF est d'ailleurs une élue CFDT. Mais comment des syndicalistes peuvent-ils se comporter ainsi devant notre classe sociale sous-prolétarisée ? Le gouvernement en rajoute une couche en augmentant très peu le smic par rapport à l'inflation. Et en bloquant toute augmentation des minima sociaux contre les plus pauvres. Cette situation inadmissible devient préoccupante. Alors que les prix à la consommation s'envolent. [4] AffameursCapitalo : montée des prix ou montée des plus-values ? La guerre sociale de classe est confirmée : Le smic stagne par rapport aux prix avec une si légère augmentation de 0,9%. Et pire les minima sociaux sont gelés, jettant les plus exposés à la frappe économique des faiseurs de fric impitoyables. Maintenir dans la misère, d'une manière aussi calculée, des gens sous le seuil de pauvreté en France, c'est commettre pire qu'une atteinte à la dignité humaine ! (Sur la planète, c'est criminel !). Ne laissons pas faire tous ces zigouilleurs de pauvres et d'exclus économiques. Ces zigouilleurs de prolétaires. Alors que, par ailleurs, « on » tolère, par exemple, que quelques gens décrochent 50 000 euro de revenu par mois, sans broncher (ou beaucoup plus...) ou que des députés se versent des rémunérations à vie à la charge des contribuables. (Sans parler du train de vie de l'État). [5] DeputeChomage : la classe politique se sert. Ne restons pas isolé-e-s, regroupons-nous, renforçons nos équipes existantes. En dehors du contrôle par des partis politiques, uniquement préoccupés de garder ou de prendre le pouvoir gouvernemental et de maintenir les privilèges. Restons autonomes dans nos décisions en assemblée générale. Et fédérons-nous autant que possible avec ceux qui luttent sur les mêmes bases auto-gérées et quelles que soient les corporations ou leur pays. Pour tout contact : http://exclus.en-action.org/ exclusenaction@free.fr [1][2][3][4][5] quelques développements en cliquant sur le lien hypertexte : rmiste, reste dans ta merde ! sur http://exclus.en-action.org/ Imp. spé. de l'éditeur. - Ne pas jeter sur la voie publique.