Revenu de subsistance sans moyen d'insertion

Survie

447 euro (RMI), c'est un revenu minimum de survie qui ne permet pas de satisfaire des besoins humains décents.

Il ne contient en aucun cas un budget d'insertion. Seul, c'est un enfermement économique, une prison financière. Une solution politique de ghetto pour parias.

En l'état actuel des choses, il est une source de malheur quotidien. Une source de mécontentement profond. Une source de révolte. Une source de fracture sociale. Une garantie de problèmes sociaux pour l'avenir.

Recherche de revenus

En trouvant quelques CESU (Chèques emploi service universel), l'allocataire espérait élever son pouvoir d'achat de quelques euros, pour augmenter ses marges de manoeuvres.

La hausse brutale des prix a déjà rogné gravement le pouvoir d'achat.

Refus des autorités landaises

En refusant le cumul de petites sommes, alors que le revenu mensuel reste encore largement en dessous du seuil de pauvreté avec ce cumul, La CAF des Landes, présidée par Michèle Braga (une élue du syndicat CFDT), le Président du conseil général, Henri Emmanuelli, le Parti Socialiste des Landes et tous ses militants, refusent ouvertement le moindre coup de pouce pour des gens qu'ils considèrent sans le moindre potentiel.
(La promesse, pour l'instant non tenue, d'inscription à un concours de la fonction publique territoriale, reste une perspective plus qu'aléatoire vers un emploi.)

En refusant le cumul, ces décideurs refusent de fournir le moindre moyen d'insertion acquis par les soins de l'allocataire.

La « glasnost » dans les Landes

Et leur réponse n'est pas franche et loyale. Ils tournent autour du pot. Ils noient le poisson. (Voir les pièces du dossier complet). Une lettre de la CAF, sans aucun nom d'intervenant administratif, sans signature, a été adressée. Il s'agit là d'une dérive administrative dangereuse, qui porte atteinte à la transparence démocratique et ouvre la porte à tous les abus possibles de pouvoir.

D'ailleurs, il a été impossible jusqu'à présent, pour nous, d'accéder aux noms des membres du conseil d'administration de la CAF des Landes. Un conseil d'administration qui reste encore occulte à nos yeux, dans cette « démo-cratie » (?) départementale. Certains de ceux qui les connaissent se taisent courageusement. Le public n'a pas le droit de savoir, comment on traite les pauvres, les exclus ni qui le fait.

dimanche 17 août 2008 08:47:22 +0000

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