Textes transcrits

Exclus en action

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« Il n'y a pas de moyens plus violents des employeurs et des gouvernements sur les salariés, que le chômage. »

« Aucune répression physique, aucune troupe qui matraque, qui lance des grenades lacrymogènes et ce que vous voulez, rien n'est aussi puissant contre la volonté, tout simplement, d'affirmer une dignité, d'affirmer la possibilité d'être considéré comme un être humain.
C'est ça la réalité des choses.
 »

Krazucki

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« Et voilà, pendant ces 15 ans, qu'a-t-on fait ?
Rien !
 »

« Qu'a-t-on fait pour le peuple ?
Rien !
 »

« Qu'a-t-on fait pour les travailleurs ?
Rien !
 »

« Qu'a-t-on fait pour les paysans ?
Rien !
 »

« Qu'a-t-on fait pour les ouvriers ?
Rien !
 »

« Qu'a-t-on fait pour les commerçants ?
Rien !
 »

« Qu'a-t-on fait pour les artisans ?
Rien !
 »

« Qu'a-t-on fait pour les cadres ?
Rien !
 »

« Qu'a-t-on fait pour les Maîtres des sociétes internationales ?
Tout !
 »

... on a compris. »

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-- « Notre objectif prioritaire, c'est combattre le chômage. Moi, le 1er ministre, chef du gouvernement, je me considère comme un chef de guerre contre le chômage. Nous allons entrer en guerre contre le chômage. Les français verront que le gouvernement se bat, se bat, contre le chômage. »

-- « Mais, Monsieur, ni vous ni moi, n'y pouvons rien dès lors qu'en automatisant, la 3e révolution industrielle depuis le début du 19e siècle, dès lors que, on peut fabriquer plus vite et pour moins cher. Vous pourrez dire tout ce que vous voudrez, et moi aussi, aux chefs d'entreprises, il iront toujours là, où il y a la meilleure productivité, le meilleur rendement et le meilleur profit. »

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« Alors en tant que chômeur, je remercie tous les enfoirés, je remercie les enfoirés de gauche qui nous ont fait croire que c'était la droite qui ne savait pas gérer et que c'est pour ça qu'on était dans la merde ; »

« je remercie les enfoirés de droite, qui nous ont fait croire que c'était à cause de ce qu'avait fait la gauche qu'on ne s'en sortait plus ; »

« je remercie les enfoirés de patrons qui nous ont fait croire que c'est à cause de l'État qu'on arrivait pas à s'en sortir, et je remercie les syndicalistes qui nous ont fait croire que c'était la faute aux patrons. »

« Les enfoirés se rejettant la faute les uns sur les autres, qui c'est, qui l'a dans le cul, c'est nous, c'est ceux qu'ont un cul. »

Coluche

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