Pour payer les intérêts de l'emprunt d'Etat que la classe politique, au mépris des peuples, a engagé, et pour rembourser cette dette, tous les moyens sont bons pour faire porter la charge sur le dos des peuples.
La nouvelle mode est de surtaxer les transactions commerciales sur certains produits de consommation ciblés. L'idée de base née dans le cerveau déréglé de politiques éloignés des réalités de la vie et du terrain, c'est de penser que le contrôle du comportement du peuple passe par le contrôle du porte-monnaie : souci principal de tout aspirant au pouvoir.
Ainsi, après les honteuses hausses de taxes sur le prix du tabac, les hausses de taxes sur les boissons énergisantes, ces « génies » de la politique politicienne viennent de songer à surtaxer l'huile de palme. Et sont en train de plancher sur quels autres produits, sur lesquels ils pourraient exercer leur prédation.
Est-ce que leur intention est de freiner la consommation sur ces produits, ou au contraire de faire de la prédation financière pour le budget d'Etat et la réparation de leurs décisions irresponsables pendant des décennies, en matière de gestion ?
Ce qu'on constate sur le terrain, c'est que la consommation ne diminue pas vraiment.
Certes, les produits ciblés comportent des effets nocifs pour la santé humaine et en plus, pour l'huile de palme, des effets nocifs pour l'environnement.
« On » prend, par la manipulation financière, les gens du peuple pour des demeurés, des irresponsables, puisque les pouvoirs installent des moyens de pression par l'argent (dont l'efficacité reste à démontrer).
Il n'en reste pas moins que les surtaxes rentrent dans les caisses, et que, par exemple, en matière de tabac, le plus gros dealer du pays engrange des sommes colossales par des procédés dont la moralité s'avère hautement douteuse.
Donc, dans l'affaire, l'esprit et la mentalité qui dominent, c'est l'esprit du profit, celui de faire de l'argent, c'est l'esprit du plus pur capitaliste et du plus pur dominant.
Ecoeurant !
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