Monsieur Alfred Trucmuche
Trifouillis, le 17 novembre 2003
Vos réf.:
Service Client - Qualité - PT - n° 271003/06207/2
Monsieur Christian RUMEAU,
Responsable du Service,
par votre lettre datée du 27 octobre 2003, j'ai pu prendre connaissance des conditions générales de la convention de compte, (version 04-2003 rédigée unilatéralement), et que vous avez jointes à ce courrier, suite à ma demande.
Vous avez omis, par votre courrier, de prendre en compte ma
sollicitation :
je vous prie de bien vouloir m'indiquer en détail, les montants exacts
des charges constantes que mon compte inactif a fait peser sur la
période concernant la facturation de 48 euros, que le Crédit Agricole
a appliqué sans m'avertir.
Je prie le Crédit Agricole de bien vouloir réexaminé ce type de situation, en vue de décider la restitution des 48 euros qui m'appartiennent.
Notre époque a changé. Le nombre de gens rejettés dans la misère se développe de manière menaçante. Les prélèvements inconsidérés sur des revenus en dessous du seuil de pauvreté constituent une agression contre les besoins vitaux, simplement une atteinte à ce qui est déjà une impossibilité d'équilibrer sa propre alimentation, avec les risques de maladie qui guettent.
Il est pour nous insupportable d'être privés de nos maigres moyens de subsistances, en dessous du seuil de pauvreté officiellement reconnu, par des décisions inconsidérées et sans le moindre avertissement.
Et nous ne supporterons pas d'être frappés par ce manque de respect à nos insupportables et quotidiens moyens d'existence.
Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes salutations.
Alfred Trucmuche
NB: Le Crédit Agricole oublie que l'inactivité de mon compte sur cette période, est due à une situation dramatiquement anormale dans une démocratie, et complètement indépendante de ma volonté.
Le Crédit Agricole a oublié que j'ai été un ancien client dont les revenus normaux permettaient d'avoir un compte actif et de faire vivre le Crédit Agricole.
Le Crédit Agricole n'envisage même pas que des gens comme nous
puissent surmonter ces situations difficiles et avoir de nouveau un
compte actif; nous en avons l'espoir.
Et oublie que des gens comme vous, peuvent subitement, se voir plongés
dans une situation financièrement désespérée.
Ce sont "les Temps Modernes" (un peu comme celui des années 1920 et
suivantes) devant lesquels tant de gens qui vivent bien et
confortablement font l'autruche, parce qu'ils ne se sentent pas
concernés (pour l'instant...).