le 9 décembre 2006

au harceleur.

Monsieur,

lors de mon passage sur la voie publique, devant l'habitation de votre mère, ancien bureau de tabac, vous m'avez, une fois de plus, pris à partie, le mardi 5 novembre 2006, en déclarant:

« Si je te choppe pour avoir volé les cigarettes, je t'égorgerai comme un cochon ».

Depuis des mois, en diverses occasions, lorsqu'il arrive que vous vous trouviez à portée de voix, sur ma commune, vous procédez à de tels harcèlements, comme si vous m'aviez choisi comme bouc émissaire, face à vos ennuis.

Vous vous êtes entretenu par téléphone avec Mr XX, à ce sujet, en novembre 2005, et je vous ai rencontré en sa présence, à votre propre domicile, le 22 novembre 2005 au matin, pour normaliser nos relations. J'avais aussi contacté le maire de ma commune, à ce sujet.

Cependant, avec régularité et persistance, vous poursuivez vos harcèlements. Car, selon vous, vous me considérez comme coupable d'un vol de tabac ayant eu lieu chez votre mère sur ma commune.

Il vous est même arrivé de stopper votre véhicule à ma hauteur pour commettre vos harcèlements.

Sous la tempête du 8 novembre 2006 au matin, des arbres sur le sol d'un de votre bien ont cassé. Selon votre logique persistante, il ne vous reste qu'à déduire que je suis l'auteur de cette casse.

Je vous rappelle que déjà, par le passé, vous aviez porté des accusations à mon encontre, sur des faits ayant eu lieu, alors que précisément, j'étais absent de ma commune et que je pouvais le prouver. Pour ces raisons, j'avais saisi Monsieur le Procureur de la République.

Je vous demande donc, simplement, de bien vouloir cesser ce genre de déclaration et de harcèlement, de votre propre chef, et je vous en remercie par avance.

Copie pour information:
* Gendarmerie.
* Maire de ma commune.
* Maire de la commune du harceleur.