Combats de coq pour le pouvoir ?
Alors, tais-toi ! Souffre en silence, exclu.
Tu nous gênes.

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Landes, le 14 février 2007.

Ils veulent frapper, ils cherchent là où ils ont le pouvoir, ils fouillent partout comment ils peuvent casser, écrabouiller, mettre plus bas que terre, piétiner, en toute légalité, bien sûr !

Suffit d'étudier à fond le moindre recoin de la multitude de lois qu'un simple citoyen n'a plus les moyens de connaître sans dépenser de fortes sommes en sollicitant les hommes de lois.

Et ils trouvent.
Une convocation, une lettre AR, une malveillance. La partie visible de l'iceberg apparaît alors.

Et peu à peu, plus ils en font, plus ils révèlent leurs méthodes.

Le pouvoir

Le pouvoir d'accorder une somme en tortillant plus ou moins la loi. Le pouvoir de retirer la même somme en scrutant plus ou moins les infimes détails de la loi qui échappent aux profanes.

Le pouvoir de créer des dettes sur des budgets de minima sociaux sur un simple claquement de doigt.
Le pouvoir d'appuyer sur la tête pour la mettre sous l'eau, par une simple manipulation de textes de lois, contre-disant une première décision administrative.

Pas au gré du Droit, pas au gré de la Justice Sociale.

Non. Mais au gré de la prérogative auto-attribuée d'accorder ou de retirer. Selon si un citoyen collabore politiquement ou si un citoyen est un dissident politique.

Si un citoyen file droit, ou si un citoyen proteste. L'arbitraire situé au niveau de l'administratif. Qui passe par dessus les dispositions du niveau supérieur.

Les sous-hommes.

L'un reçoit des avantages de la puissance administrative, l'autre est torpillé proprement et légalement.

C'est une facette des processus d'exclusion. C'est l'anéantissement de l'esprit respectueux de tous, de l'égalité des droits et des devoirs dans la République.

On sent !

On sent que la moindre amélioration de notre vie, le moindre effort pour réduire les conditions qui nous font souffrir, sont traquées pour être anéanties par la malveillance de gens qui eux, ont un normal niveau de vie, ou qui ont pris le pouvoir ou en sont les relais rémunérés.

On sent qu'on est attendu au moindre virage. Au moindre recoin.
Qu'on est sous l'épée de Damoclès.
Qu'on est de trop.
Que nos compétences sont inutiles à personne. Qu'on nous repousse dans la marge.
Qu'on ne vise qu'à nous écrabouiller.

Mais pour quoi donc, pour qui donc, devrions-nous mobiliser l'énergie si l'on ne récolte que le mépris, les tirs pour nous abattre ?

Voilà, comment on sème la peur. Voilà comment on sème la soumission, voilà comment on subordonne la population, comment on l'assujettit.

Ou comment on conforte l'exclusion. Comment on l'organise méthodiquement par les actes, en tenant de belles paroles et de beaux discours enflammés dans des salles aux esprits chauffés.

Et tout ça initialement, pourquoi ?

Parce qu'une personne dans l'exclusion, qui a frisé dans le passé la situation de victime d'abus de personne faible, dans des affaires qui ont fait l'objet de procédures à la brigade de gendarmerie de Geaune et de Aire, fait l'objet depuis des mois, de harcèlements moraux.

Il a suffit de prendre sa défense, d'une manière qui aurait pu être beaucoup plus dure, pourtant, pour que son co-locataire fasse subitement l'objet d'un intérêt tout particulier de la part de plusieurs administrations landaises et autres.

Parce qu'on a touché à des petits notables locaux.

Ce qui permet d'ouvrir diverses suppositions quant au réseau relationnel du harceleur.

Si on laisse faire tout ça dans une République, alors, il n'y a plus de République, ni de démocratie.

CONTACT:
Les deux exclus sont prêts à venir dans vos groupes pour exposer leur expérience vécue, pour illustrer de possibles débats ou films sur les problèmes de fond de l'exclusion.
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