Les capitalistes menteurs au pouvoir sont tous propres comme un sou neuf !

février 2005

Même pris la main dans le sac à mentir !

Certains ont mieux appris à mentir au peuple que les autres.

Il s'agit là de ceux qui concentrent le pouvoir et l'argent, avec l'appui indirect ou direct des politiques de droite comme celles de gauche, et dans les milieux d'affaires (propriétaires de capitaux).

Il n'y a que les naïfs pour s'étonner.
Et que les sans-coeur pour ne pas être choqués.

Projecteur médiatique

Le projecteur médiatique sur le malhabile ministre de l'économie dénonce une honteuse situation.

On est en Europe, ici. Ce n'est pas encore l'Amérique ! Les valeurs d'égalité sociale, de justice sociale ne sont pas encore déracinées. Tant mieux.

Mais le projecteur laisse dans l'ombre la réalité de tous les autres capitalistes, de droite, de gauche, des milieux d'affaires agissant tous en toute légalité, mais sans scrupule.
Et c'est bien là le problème : en toute légalité !
La légalité autorise ces insupportables inégalités sociales.

L'arbre qui cache la forêt

Ce problème actuel n'est pas celui d'un homme sur la sellette parmi beaucoup d'hommes pratiquant discrètement exactement les mêmes choses. Et celui de tous ceux qui défendent bec et ongles ce système. Le problème, c'est donc celui d'un système organisé qui n'hésite pas une seconde à rejetter des millions de gens dans l'ornière alors que d'autres donnent des leçons, font des lois ou les exécutent, avec le droit arrogant de s'en mettre plein les fouilles.

C'est l'arbre qui cache la forêt.

Mentalité individualiste répandue + système social + médias efficaces = crise politico-médiatique.

Gestion de crise

Dans ces situations, les pouvoirs de toutes sortes pratiquent alors des méthodes politiciennes visant la gestion de crise. Il s'agit, bien entendu, du tout faire pour ne pas aborder le fond des problèmes du système social, économique et politique, afin qu'il continue à exister tel qu'il est, pour le bien-être de ceux qui en profitent et qui n'ont pas l'intention de renoncer :

  • allumer des contre feux : le premier ministre décide de règlementer les conditions de logement des ministres.
  • rebondir : L'homme proclame qu'il déménage, mais fait malencontreusement des déclarations arrogantes ; les faits s'accumulent, contredisent ses affirmations et révèlent sa mauvaise foi. Etape râtée. D'autres sont beaucoup plus habiles et donc beaucoup plus efficaces dans l'acte de tromper autrui.
  • occuper l'actualité : manque de pot, période sans forte actualité qui pourrait détourner l'attention du public. A part peut-être l'état de santé du Pape qui n'arrive même pas à supplanter cette actualité, à moins qu'il ne casse sa pipe...
  • passer à autrechose : le peuple a la mémoire courte et pardonne facilement... Ce qui ne durera peut-être pas toujours.

Une issue raisonnable

Qui alimente les crises de confiance envers l'Etat et les pouvoirs publics ? Qui fournit les meilleurs arguments pour une abstention massive qui vise à rejetter ce système éthiquement immoral et corrompu, même s'il est légal. ?

Ce n'est pas en mettant d'autres hommes en lieu et place de ceux-ci qu'on résoud le problème.

Il est grand temps de défendre une organisation sociale qui désignent des délégués avec des mandats précis. Et révocables dès que le mandat n'est manifestement pas respecté. C'est vraiment la seule issue raisonnable, pour une société conviviale de justice et d'égalité sociale.

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