Qui sème la misère, récolte la colère !

Aucun gouvernement, aucun pouvoir n'est capable d'entendre les plaintes de ceux qui ont été appauvris par le système économique installé sous leur action. Et toutes les conséquences qui en découlent. C'est le signe qu'à propos de démocratie, nos pays n'en ont que le nom, pas du tout les pratiques. Une démocratie suppose forcément un mode d'organisation sociale et de prise de décisions du bas vers le haut. Avec mandats précis et révocabilité des représentants ne respectant pas leur mandat.

Certains gouvernements collaborent à l'appauvrissement en rendant la vie des plus pauvres le moins pénible possible pour que l'accumulation d'argent d'un côté, donc l'appauvrissement d'un autre soit possible dans le marché soit-disant régulé et stabilise la société (ordre public). L'impôt et la distribution d'argent public dans des directions soigneusement choisies par ces pouvoirs, grâce au noyautage partisan et anti-républicain des institutions publiques, leur permet de verrouiller presque totalitairement la société en muselant les esprits libres et critiques, par une répression sournoise et non avouée.

D'autres gouvernements ne voient que la solution de pousser au maximum les processus d'appauvrissement et d'accumulation d'argent. En donnant à l'individu et aux groupes privés, toute latitude et toute liberté d'action pour un marché libéré, c'est-à-dire autorisé à arnaquer librement les partenaires économiques. Ils installent des lois criminalisant les réactions issues de la misère, et tentent de frapper fort, provoquant des réactions de légitime défense encore plus violentes. Tout en libéralisant au maximum le "droit" d'accumuler pour certains, ils installent un arsenal répressif puissant pour tenter de contenir les révoltes des autres, en se donnant le droit de les écraser légalement.

L'humanité n'est pas encore sortie de son moyen-âge !

5 novembre 2005.

© 2005 exclus.enaction@free.fr http://exclus.en-action.org/
Toutes reproductions non commerciales et sans but lucratif encouragées avec indication des sources et texte intégral. Tous autres droits réservés: prendre contact.