Déontologie à l'Education Nationale - Le pouvoir dominateur des cadres ! p0p0l0 - #1 - 05.2004 http://www.chez.com/patut/p0p0l0/1.txt ________ _______ ________ ________ ________ // // //\ // // // //\ // // //\ // //____ // // \ // //____ // // \ // // // \ // // // \// // // \// // // \// // //_____// // //______// //_____ //_____// -=:><:=--=:><:=--=:><:=--=:>\|/<:=--=:><:=--=:><:=--=:><:=- \-------------------------------------------/ \ Déontologie à l'Education Nationale / > -*- < / Le pouvoir dominateur des cadres ! \ /-------------------------------------------\ Le message du 15 mai 2004 09:36 des organisateurs d'une démo publique GNU/Linux et logiciels libres m'informe de leur présence au collège Jean Mermoz à Biscarrosse à partir de 12h00 avec du matos et pour repérer les lieux. Et que la séance ouverte au publique débuterait à 14h. Fort de ce minimum d'informations, je me présente au collège à 13h35, après un déplacement de 110 km, et dans le but d'apporter mon aide aux utilisateurs de linux et logiciels libres du public, pour faciliter leur découverte, voire leur approfondissement. Dans un lieu d'enseignement tout approprié pour contribuer à cette tâche. Je stationne naturellement dans le collège, et je me met en quête à pied, de la salle, et des organisateurs. Attitude qui me paraît toute naturelle. Après quelques pas, je me rend compte qu'aucune salle n'est ouverte, et que visiblement, je suis le premier arrivé. Je marche sur une allée de dalles qui serpentent entre des pelouses, pour regagner ma voiture. Et en levant la tête, je vois un homme barbu et bien en chair, campé d'une manière contenue, immobile, qui me fixe d'un regard noir. L'homme se situe à 50 m. Me regarde marcher dans sa direction. Je perçois que l'homme est en ébullution comme une cocotte minute sur le feu. Ce parcours de 50 m me paraît sans fin. Bien que je sois content de trouver une âme qui va pouvoir me renseigner. Je décide de me montrer très poli, de me présenter et d'expliquer avec le plus de détails possibles ce que je cherche. Arrivé à sa hauteur, la première chose que je fais est de le saluer poliment, de lui tendre la main, puis de lui demander s'il peut m'indiquer où se trouve la salle destinée à la démonstration publique de linux et logiciels libres, où je viens aider les organisateurs. L'homme sans autre signe de politesse, réplique d'un ton autoritaire: « A qui est ce véhicule là ? C'est votre véhicule ? ». A peine ai-je répondu oui, que l'homme prend le ton de SS pour exiger que je sorte sur le champ, sans délai ce véhicule de son emplacement. Tout en me dirigeant vers ma voiture pour m'exécuter, je ne manque surtout pas de faire les répliques qui s'imposent dans pareil cas, du moment qu'on part du principe (de plus en plus oublié, y compris chez certains cadres de l'EN en charge d'éducation...) que tout citoyen, à priori, est digne de respect républicain. Et surtout sur le même ton que celui employé par ce curieux personnage. Puis je pose les questions d'usage: - identité de mon interlocuteur ; - fonctions qui autorisent ces prérogatives (il ne porte pas d'uniforme ni de signe ostentatoire). A mon humble avis, un principal adjoint, scrupuleux exécutant des lois de l'Etat aurait dû commencer par là, sans qu'on le prie, s'il avait eu un minimun de notion de déontologie institutionnelle. Dans les échanges très désordonnés qui ont suivi, ce charmant principal adjoint du collège Jean Mermoz à Biscarrosse a, à plusieurs reprises insister sur le fait qu'il se considérait là, bénévole, en cet après-midi de samedi, en déplorant avec une hargne à peine contenue, qu'il en soit ainsi. Je concède qu'il s'agissait du premier week-end de parfait beau temps, après des semaines de météo infecte dans le département, à un mois de l'année où l'on s'attend à autre chose. Lorsqu'il a été question de la personne de l'un des organisateurs, de la démonstration, l'homme s'est fermé en soulignant que ce qu'organise cette personne ne le regarde en rien et que ce n'est pas son affaire. J'en déduis que j'ai essuyé les plâtres face à une personne ayant fait l'objet d'une sorte de réquisition dans l'exercice de ses fonctions. Situation qui l'a placé dans une humeur exécrable, où le premier et le moindre prétexte allait servir de déclencheur et d'éxutoire à son énergie négative du jour. Je suggère aussi que le parlement vote la création d'une commission nationale de déontologie de l'Education Nationale, un peu sur le modèle de la commission nationale de déontologie de la sécurité publique (www.cnds.fr). Son dernier rapport est édifiant ! PèrPénaR 16 mai 2004 ISO-8859-1