Urgences sociales.

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Sommaire des notes

Mise à jour : 2009-06-04

 

Chronologie...

...du problème d'un exclu victime d'exclusion économique et sociale tentant d'exerçer des services aux personnes (en chèques emploi service universel) pour une amélioration du pouvoir d'achat.

Le cumul entre un petit revenu et le minimum social ne provoquerait pas la moindre dépense départementale supplémentaire ! Et resterait un revenu encore en dessous du seuil de pauvreté.

Mais le moindre centime gagné fait l'objet d'une retenue d'un montant strictement égal sur le RMI : pas le moindre pouvoir d'achat ! (Avant le 1er juin 2009 - Le RMI fête ses 20 ans).

La récupération par le conseil général des sommes d'aide à l'insertion est beaucoup plus importante, pour certains décideurs, que l'état de pauvreté de la population la plus touchée.

14 février 2009
Travail de 3 heures en chèque emploi service universel (CESU). Remis par le particulier-employeur. Depuis des mois, il pratique quelques CESU qu'il trouve. Le problème du cumul a été posé avec persistance, en vain. Sourde-oreille...

17 février 2008
Lettre ouverte à la CAF des Landes, sous couvert du Président du conseil général des Landes. Le chèque CESU a été joint à cette lettre. (fac similé du chèque).
Un e-mail est adressé à l'ANPE et au CNCESU avec une copie de la lettre ouverte.
Ce chèque n'est donc pas encaissé tant qu'il se trouve entre les mains de ces responsables qui ne réagissent pas.
Difficile d'accéder à la composition de la direction de la CAF et à celle de son conseil d'administration. Il semblerait que le nom de la directrice de la CAF soit plutôt Chantal Remy Le Floch.

1er mars 2009
Déclaration des heures de travail au Pôle Emploi, inclus les heures de travail du chèque CESU joint à la lettre au Président du conseil général des Landes (Henri Emmanuelli). Le chèque n'a pas été encaissé. On ne comprend pas pourquoi CAF et Conseil général ne communiquent pas leurs arguments et font lettre morte.

10 mars 2009
Réception des attestions d'emploi transmis par le Centre national des chèques emploi services universel (CNCESU). (Y compris les heures de travail dont le chèque a été adressé au Président du conseil général.) Une erreur a été introduite par le CNCESU (Centre national de chèque emploi service universel). Un 6 a été inscrit à la place d'un 0 sur le fameux chèque, justement. Le fac similé de ce chèque est clair, il s'agit bien de 30,00 euro et non pas 30,60 euro. L'attestation d'emploi est donc faussée.

18 mars 2009
Contact pris avec l'employeur, on apprend que le talon envoyé au CNCESU comporte le montant du salaire net aussi en lettre pour éviter les erreurs, justement...
Contact par courriel pris avec le CNCESU pour demander rectification.

23 mars 2009
Le CNCESU confirme la rectification de l'attestation et la ré-expédition imminente d'une attestation corrigée.

30 mars 2009
Réception de l'attestation employeur rectifiée (courrier papier) transmise par le CNCESU.

30 avril 2009
Tranmission de la déclaration trimestrielle de revenus (février, mars et avril 2009) à la CAF. Elle fait l'objet de précisions complémentaires jointes à la DTR, concernant la lettre ouverte et le chèque CESU non encaissé.

14 mai 2009
Notification de droits et paiements de la CAF. Le montant du RMI est intégral (454,50 euro).

19 mai 2009
Entretien avec le Pôle Emploi : suivi de projet personnalisé d'accès à l'emploi.

20 mai 2009
Une coïncidence qui fait naître des présomptions embêtantes...

1er juin 2009
Entrée en vigueur du RSA (revenu de solidarité active).

4 juin 2009
Réception d'une lettre de la CAF datée du 29 mai 2009, qui accuse réception de la DTR et des précisions. La responsable d'unité informe qu'aucune lettre du 17 février n'est parvenue à la CAF, ni aucun chèque.
Cette lettre, dont la CAF était destinataire, l'était sous couvert du président du conseil général. Elle était accompagnée du CESU de 30 euro.

Ce jour
Pas la moindre réaction du Président du conseil général.

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Les Békés :

ce terme circule énormément sur les médias en cette période, à propos des luttes contre la « profitation» en Guadeloupe... « Profitation » poussée souvent encore plus loin qu'en métropole.

Ce terme ancien nous fait beaucoup penser à des gens qui s'approprient les décisions au nom d'autres pour pratiquer des formes modernes de « profitation ». Soit parce qu'ils sont des propriétaires privés de sociétés, soit parce qu'ils sont gestionnaires de budgets territoriaux.

Les propriétaires privés font travailler des salariés sans rémunérer ces travailleurs à la juste valeur de leur travail (C'est un principe du système capitaliste libéral ou anti-libéral qui se démontre mathématiquement en analysant la circulation de l'argent dans une entreprise). Ils s'emparent en toute légalité (celle-ci est votée par une minorité de citoyens qui ont obtenu des suffrages électoraux) d'un profit qu'ils tirent du travail salarié pour le compte de leur société privée. Ils jettent dans l'ornière les gens dont ils n'ont pas besoin, après des critères de sélection qu'ils ont eux-mêmes établis. Souvent pour des raisons qu'ils n'explicitent jamais, notamment parce qu'ils ne sont pas rentables pour leurs profits ou parce qu'ils les dérangent dans leurs activités de « profitation » (le but légal d'une forme juridique de société est de partager des bénéfices entre les associés). Ou parce qu'un volant de chômeurs et d'exclus sert d'épouvantail pour faire filer droit ceux qui travaillent pour eux comme subordonnés (lien juridique de subordination)

Les gestionnaires de collectivités territoriales se sont fait élire par des techniques visant à obtenir des suffrages auprès d'une fraction du peuple, la plupart du temps fraction minoritaire par rapport au nombre d'électeurs. Ils prélèvent alors des impôts à tous les citoyens et entreprises, entre autres, par exemple, à travers la TVA, l'impôt le plus injuste (via l'État et les subventions). Ils décident à quelques-uns, par exemple, une trentaine de décideurs pour une population de 300 000 habitants. Et ventilent le budget des contribuables comme ils l'entendent entre eux. En théorie, le peuple pourrait savoir, mais très difficile d'entrer dans les détails d'un budget territorial en accédant vraiment à la compta. L'argent circule en abondance du public vers le privé, avec le paravent du service public. On peut craindre qu'il se passe pas mal de choses entre amis. Amis de Parti, bien entendu. On peut craindre aussi, que les postes de responsabilités concernant les affaires du territoire soient distribués de telle manière qu'ils ne concernent pas tout le monde, mais le même clan. On peut craindre que les membres de Parti, les électeurs et les sympathisants connus soient bien mieux servis que toutes autres personnes citoyennes : une façon de renier l'esprit républicain. Les activités de libre opinion, de contre-pouvoir et d'opposition risquent généralement d'être très mal vues et leurs auteurs peuvent en faire les frais de manière très grave.

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