Pfffff !... Plus un rond !... 
R.M.I.
Redevenons Moins Isolés !

 

  
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Du boulot, mais pas de paye !
 
Samedi 2 décembre 2000 : incroyable ! L'ANPE transmet une offre d'emploi en CDI. SMIC hôtellier, 43 heures hebdomadaire. Convention Collective Nationale de l'hôtellerie, cafés, restauration.
ça s'appelle bien finir le millénaire.

Lundi 5 décembre 2000 : En suivant, le survivant au RMI contacte l'employeur. Eh ! Oh ! On reste tranquille le dimanche, quand même !
Rendez-vous obtenu dans la journée même. Embauche pour le lendemain matin.

En 2001, une embauche de ce genre relève de la fiction. Pourtant impossible de ne pas se poser de nombreuses questions. Si, si, on se les pose ! Et vous ?

En ce moment, à l'ANPE, dans la presse écrite et radio, fleurissent un nombre incroyable d'offres dans la restauration. On se demande bien pourquoi.

Logé, nourri, à la disposition de l'employeur, pour la vie professionnelle, mais aussi beaucoup de dérapages dans la vie privée du salarié. Le boulot ne se passe pas trop mal, auprès du chef cuisinier. La patronne, gérante de la SARL est une plutôt une sacrée matronne. Et le chef cuisinier son salarié est aussi son mari.

Ce qui n'était pas évident à l'embauche, c'est que la matronne n'était pas de l'avis du chef cuisinier pour cette embauche. Le chef, lui, voyait d'un bon oeil le coup de main.

8 décembre 2000 : Bref, signature du contrat chez le comptable, puis à l'ANPE. Tiens ! à l'ANPE ? Et oui. Entre temps la SARL s'est aperçu que l'embauche d'un RMIste pouvait ouvrir droit à éxonérations de charges patronales et au versement d'une aide étatique. De quoi réduire plus qu'un peu le coût salarial. ça fait réfléchir la matronne, malgré son aversion de ce salarié. Pour lequel elle cherche les pous dans la tête.
L'embêtant, c'est que l'ANPE exige la signature du contrat (contrat initiative emploi) avant l'embauche effective.
Qu'à cela ne tienne !
La dactylographie du contrat précise la date du 12 décembre 2000 comme début. Le salarié n'y a vu que du feu !
 

Et oui ! Lisez vos contrats à la loupe avant de signer, il n'y a pas de honte à cela.
 
Un mois de période d'essai. Avant embauche en CDI.
29 décembre 2000 : Le salarié après une mise sous pression est placé dans un situation inextricable par la matronne. Une incitation à lui faire rompre le contrat. N'a-t-elle pas le courage d'annoncer ouvertement, devant tous, ses décisions ? Si elle souhaite rompre le contrat en période d'essai, qu'elle le rompe. Mais qu'elle n'exige pas du salarié cette besogne.

15 janvier 2001 : Toujours pas de paye pour 189 h 30 de boulot effectué en décembre ! Toujours pas de rupture de contrat, ni d'éxécution du contrat et de ses clauses légales. Ils ne manquent pas d'air les patrons ! Il y a de l'arrogance dans l'air.
Devinez où se termine ce genre de pratique ? Aux Prud'hommes, bien sûr ! (L'inspection du travail s'en lave un peu les mains !).
Et les Prud'hommes ?
On va le savoir bientôt.


Email : arc.en.ciel@free.fr (Landes)
  
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