PAS D'EAU POTABLE POUR DES LANDAIS PENDANT PRATIQUEMENT DEUX MOIS


Mais que font les pouvoirs publics ?

Père peinard...

Internet-oscopie d'une intervention aquarurgicale.

 

Le problème soulevé ici est indéniable. Il est peut-être exceptionnel, c'est ce que nous souhaitons, à la fois pour les usagers et pour le syndicat des eaux concerné.
Nous ouvrons une 2e partie sur cette page qui, peut-être, permettra des développements.
Tout problème peut être enrichissant s'il est surmonté constructivement...

  1. Des faits et des questions à chaud face à ce problème (janvier 2004)
  2. rebondissement : ouverture d'un dialogue (février 2004)

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exclus.enaction@free.fr
mise à jour : mardi 31 août 2004

Sommaire 2004

1- Des faits et des questions à chaud face à ce problème (janvier 2004)

Les factures d'eau et d'abonnement ont toujours été payées jusqu'à ce jour.

7/11/03 : une conduite d'eau de 9mm[1] de diamètre vient de péter. Fuite sur le réseau d'adduction publique. (Il faudrait voir l'état des installations dans ce coin rural et leur maintenance).

Où va donc l'argent des abonnements et des taxes ?

Le syndicat des eaux du Tursan est intervenu, a réparé, a rebouché avec la pelleteuse, a recassé la conduite avec la pelleteuse, a réparé de nouveau[2].

eau_trouble

Et depuis l'eau "potable" coule trouble. On ne voit pas à travers. Avec des variations, mais trouble. On nous dit que le syndicat des eaux est contrôlé par la DDASS et donc, qu'on peut boire l'eau sans risque ...

Lettre simple, puis lettre suivie du 24/11/03, avec copie à la mairie de Buanes. Intervention du syndicat des eaux le 27/11/03, pour purger.

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La mairie d'Aire et la communauté des communes sont averties par email, mais ne daignent même pas répondre (02/12/03). Pas la peine d'avoir un site internet... On passe à la mairie d'Aire (03/12/03), la secrétaire nous dit que ça ne regarde pas la mairie, ni la communauté des communes. Ah bon ! Si les affaires de la communauté ne les regardent pas, alors...[3]

On passe au syndicat des eaux du Tursan à Geaune, (03/12/03) avec un prélèvement d'eau en main : regards ébahis.

04/12/03 : purge plus approfondie par l'intervenant. L'eau coule claire quelques heures et rebelotte pour le trouble.

La mairie de Buanes est avertie, une 2e fois, mais de visu. Un conseiller municipal passe à son tour, un coup de fil au syndicat des eaux, à son numéro d'urgence, car le siège est fermé pendant cette fin d'année. Pas davantage de réactions, et l'eau coule trouble.

Ce qui nous étonne quand même, c'est que personne, strictement personne parmi les pouvoirs publics ne vérifie sérieusement si les usagers subissant ce problème indépendant de leur volonté ont une solution alternative d'approvisionnement en eau potable.
Est-il nécessaire de rappeler que boire de l'eau potable est un besoin vital ?

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Dans le sud-est, des milliers et des milliers de gens qui se sont retrouvés sans eau potable à cause d'une catastrophe naturelle ont fait l'objet de distribution d'eau potable.
Sans le demander.
Et c'est normal !
Des gens qui ont choisi de s'occuper (de faire carrière en s'occupant) des affaires publiques pour décider à la place de ceux qui sont concernés sont soumis à ce devoir exigible.

Dans le département des Landes, on ne doit sûrement pas être dans la même république. Car une maisonnée est privée de cette denrée vitale, sans qu'on puisse constater la moindre réaction officielle pour s'assurer de l'approvisionnement en eau potable, et donc de la bonne santé de la population concernée.
ça promet en cas de catastrophe à grande échelle...

Depuis le 7 novembre 2003, jusqu'à cette date, 4 janvier 2004, l'eau publique distribuée est inconsommable[4], mais ça ne touche que deux pelés et trois tondus dans une maisonnée. Sans intérêt....

Reste la débrouille individuelle. Ne parlons pas de la rivière avec sa pollution, mais des jerricanes, des portages, comme dans le bon vieux tiers-monde. On en est sûr, le nouveau millénaire, c'est le début d'un nouveau moyen-âge.

Pas étonnant que nos anciens aient pu crevés tranquillement pendant la canicule, et que dans ce département, des tas d'exclus souffrent plus ou moins en silence, depuis de longues années....

Continuons à faire l'autruche, tout comme avant le 21 avril... (Administrations, institutions, politiques,... qui préfèrent ne pas communiquer, ne pas s'étendre sur ce genre de sujet, pour sans doute éviter de faire l'analyse des causes profondes et d'engager les changements profonds correspondants).

La conscience professionnelle, en général, et celle de ce syndicat des eaux, en particulier, se trouverait donc dans un bel état.
Les plus anciens des citoyens le constatent : la situation[5] s'est dégradée sous cet angle. Ils ont les moyens de comparer par leurs propres observations.

syndicatEaux

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Aucune vérification par ces professionnels qu'après la réparation initiale, la situation ait été rétablie par leur service et que l'eau distribuée soit consommable. Absence de communication avec les usagers pour s'informer de l'aboutissement de leur action. Attente que leur service soit sollicité au siège avant de réintervenir.

04/01/04 : 8h pétantes. Le syndicat des eaux du Tursan (Geaune), débarque au lieu du problème. Nouvelle purge sur les conduites publiques. L'eau coule de nouveau claire. Rapide. Et efficace, pour l'instant.
Pourvu que ce soit durable.
Quel dommage d'être privé pendant 2 mois, du service public dont le règlement est acquité, alors qu'en 20 minutes, il est possible de rétablir la situation... (sous réserve qu'elle soit durable) quand la décision est prise !

Finalement, on en vient à se demander la chose suivante :

Suite à une panne qui se situe avant le compteur, donc qui est sous la responsabilité du syndicat des eaux, la nécessaire purge des conduites après l'intervention impose un écoulement non négligeable d'un volume d'eau avant que les conduites soient vraiment nettoyées.

Si à chaque panne avant compteur, (à la charge du syndicat des eaux), un volume d'eau non négligeable n'est pas facturé, alors que la purge a lieu avant compteur, on assiste à une augmentation des charges financière du syndicat des eaux.

Que tout soit fait après l'intervention, pour que le volume d'eau nécessaire pour la purge passe par le compteur et soit facturé à chaque usager, il y a une logique économique qui pourrait ne pas nous étonner. Car une telle action s'inscrirait dans les produits financiers de la comptabilité du syndicat des eaux...
Une purge après compteur, facturée à l'usager concerné n'est pas à la charge du syndicat des eaux, malgré le fait qu'il s'agisse de la réparation des conduites collectives qui devrait être à la charge de tous. C'est au contraire un acte comptable qui s'inscrit dans les produits du compte d'exploitation.

Attitude peut-être plus lucrative[6] ?
Et comme les usagers sont à priori écartés de la gestion[7] du syndicat des eaux... c'est-à-dire de leurs propres affaires...

construction
panneau

 

[1] ça fait un peu pitchoun quand même ! (Et Seb' fais gaffe quand tu dactylographies !). Disons du 9cm ? Du 19 cm ? De toutes façons, on n'a pas mesuré par nos propres moyens, la conduite, alors... :-)

[2] Depuis, on a appris que ces conduites installées depuis très longtemps sont constituées d'un métal ou alliage cassant. Bon, d'accord. C'est sûr, on sait qu'elles n'ont pas été changées depuis 1980, au moins.

[3]Le syndicat des eaux n'est pas un organisme de la communauté des communes. ça, ce n'est pas une raison pour que la communauté des communes ne daigne pas répondre !

[4] On ne dispose pas d'instruments de mesure pour savoir si une eau est consommable ou pas. Et comme on tient à notre santé, si l'eau n'est pas claire, elle est suspecte. Même si l'eau claire peut être nuisible aussi à la santé.

[5] On parle ici, de la situation sociale générale, et par conséquent de bon nombre de ses composantes.

[6]On ne confond pas les sociétés à but lucratif qui font de la plus-value sur une activité sociale, avec des organismes sans but lucratif, gérés de manière désintéressée. Et on sait que des organismes sans but lucratif doivent au moins équilibrer leur budget, et donc maintenir leurs produits financiers, voire investir, et donc l'accroître. Quant aux établissements publics à caractère industriel et commercial ?

[7] Là-dessus, on a une idée précise des différentes manière de gérer des activités sociales. On a même des concepts préférentiels sur la question.

 

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retour eau claire

2- rebondissement : ouverture d'un dialogue (février 2004)

17/02/04 : Visite spontanée en début d'après-midi du Responsable d'exploitation eau potable, (Ingénieur DPE) du syndicat des eaux du Tursan. Avec en main, une copie imprimée (05/02/04) de la première version de la page Web que vous lisez (c'est-à dire, sensiblement, la partie 1).
Et un assez long dialogue s'en est suivi.
Le responsable a examiné le montage du réducteur après compteur, refait par les usagers suite au fait qu'il avait été supprimé lors de la réparation. Ainsi que l'état des installations au compteur. (instabilité du sol, absence de bouchon sur la vanne, protection contre le gel à améliorer).
Il a proposé de mettre à disposition un manomètre pour la mesure de la pression après réducteur, bien que depuis sa repose (effectuée par les usagers), un niveau de pression convenable ait été constaté.

01/03/2004 : Deux d'entre nous, (concernés par le problème ayant eu lieu, et actuellement réparé) se rendent à 14h au siège du syndicat des eaux à Geaune.
Cette tentative de rencontre fait suite aux besoins manifestes du syndicat des eaux de dialoguer avec nous, ainsi qu'à des échanges de courriels (21/02/04 19:52 - 26/02/04 10:10 - 27/02/04 13:19) pour la restitution du manomètre.
Les conditions d'emploi du temps (5 minutes de disponibilité étendues à une dizaine) n'ont pas permis de se comprendre parfaitement.

On nous remet des documents du syndicat des eaux dont voici la liste :

  • Réglement de service de distribution d'eau,
    où l'article 26 nous dit entre autre: "...En cas d'interruption de la distribution excédant 48 heures consécutives, la redevance d'abonnement est réduite au prorata du temps de son utilisation, sans préjudice des actions en justice que l'usager pourrait intenter pour obtenir réparation des dommages causés par cette interruption."
  • Lettre (1995), du Président Jean-Pierre LAFFERRERE aux abonnés
  • Lettre (1997), du Président Jean-Pierre-LAFFERRERE aux abonnés
  • Informations abonnés (1998),
  • Dépliant "Qualité de l'eau" du syndicat des eaux du Tursan,
  • Brochure "Eau, forme et santé" du Centre d'Information sur l'Eau (Paris).
  • Tract CGT/Indecosa-40 (image .jpg 104 ko environ)

Sans qu'on nous prenne pour le service de communication bénévole du syndicat des eaux, il serait bien entendu intéressant, pour nos lecteurs, de numériser ces documents ici (pas de scanner sous la main). Pour le moment, impossible, à moins de tout se taper à la main.
Pour le moment, nous tenons donc ces documents à la disposition de celles et ceux qui voudraient les consulter (contactez-nous par email), du moins tant qu'ils sont en nos mains, puisqu'ensuite (à partir du 9 avril, on nous demandera de les restituer).

Pour nous, il subsiste encore des questions sur l'enclenchement de ces démarches...
Et comme on a les nerfs à fleur de peau à cause des conditions matérielles qu'on nous fait dans le quotidien, et à cause des réflexions "sympas" que certaines personnes pourvues de boulot nous balancent...

Il est bien entendu que cette page Web dérange. Notre action dans l'exclusion est basée sur la nécessité de nous protéger et de nous défendre, vu que pendant des années, nous avons constaté à quel point, soit on nous ignore, soit on nous écrase impitoyablement.

Notre expression n'est qu'un point de vue. (Et nous ne faisons pas partie des gens qui bénéficient de facilités, d'outils ou de financements mis à disposition pour nous permettre l'expression. Les moyens d'expression publiques et financés par les prélèvements sur les citoyens nous sont fermés depuis bien logntemps. Ceux qui gèrent l'argent publique en ont pris le contrôle, et nous en écartent. Nous nous prenons donc en charge sur ce point). Notre point de vue exprime les choses vues sous notre angle, et selon la raison d'être de ce site. Notre site fait état d'un "couac".
Bien entendu, rien, ici, ne contrebalance la vision qu'on peut se faire des actions du syndicat des eaux, par ailleurs, et d'un point de vue plus global.

Le responsable d'exploitation lance ou transmet, alors, l'idée de solliciter l'animateur Web de notre site pour réaliser le site officiel du syndicat des eaux. Laissant même entendre, à ce stade, l'éventualité d'une forme de rémunération, étudiable à long terme.
Les rendez-vous qui suivront auront principalement cet objet de discussions, (entre-mêlés, parfois, de quelques autres considérations, dont celles liées à la période électorale dans laquelle nous nous trouvons...)

Ainsi qu'à ce projet de site internet (voir condensé des dates de rendez-vous), car il apparaîtrait légitime que le syndicat des eaux dispose de moyens contemporains de mettre en relief ses propres actions auprès des publics. Ce qui devrait permettre à tous les autres, (dont notre groupe), de pouvoir s'exprimer sans subir de pressions...

18/03/04 : A l'occasion de ce contact avec le syndicat des eaux, et dans le fil de la conversation, le constat de la réapparition d'un trouble dans l'eau est communiqué au responsable.

19/03/04 : Douze litres d'eau potable en bouteille sont amenées sur les lieux par le syndicat des eaux, après 18 heures. On peut constater sur place, ce jour-là, la réapparition d'un trouble dans l'eau.
On nous annonce le passage d'un employé pour le lendemain pour procéder à une nouvelle purge avant compteur.
Ainsi qu'un projet d'analyse de l'eau.

20/03/04 : Passage d'un employé du syndicat des eaux. Purge avant compteur, jusqu'à l'obtention de l'eau claire. Nettoyage soigné du compteur qui contient des débris végétaux, du gravier et des substances plus fines retenues par le filtre du compteur.

22/03/04 : Passage d'une personne qui procède à un prélèvement d'eau en vue d'analyses chimiques, et probablement bactériologiques (vue la procédure d'asepsie pratiquée lors du prélèvement). Il s'agit d'un auto-contrôle effectué par le syndicat des eaux, auprès du laboratoire départemental du conseil général des Landes.
Bon, l'ordre logique des opérations nous étonne...

02/04/04 : Réception d'une lettre contenant les analyses chimiques et bactériologiques de deux prélèvements d'eau, ainsi qu'un organigramme manuscrit du projet de site internet.

Vue d'ensemble des dates de rendez-vous relatif à ce projet de site internet : (retour au texte ci-dessus)
  • 17/02 premier contact.
  • 01/03 rendez-vous d'une dizaine de minutes, environ.
  • 18/03 entretien d'une durée d'une heure, environ, relatif à un projet de site internet du syndicat des eaux.
  • 21/03 élections cantonnales et régionales, 1er tour.
  • 28/03 élections cantonnales et régionales, 2e tour.
  • 30/03 rendez-vous reporté au 8 avril.
  • 08/04 rendez-vous repoussé au lendemain.
  • 09/04 rendez-vous de 9h repoussé à 11h et le déplacement de l'animateur Web est évité grâce au déplacement du responsable du syndicat des eaux (qui annonce que le projet de site internet est reporté à une date inconnue et qui demande la restitution des documents prêtés) à cette occasion.

21/04/04 : le reponsable du syndicat des eaux passe pour reprendre des documents dont l'organisme a besoin. (Comme convenu par un échange téléphonique).
Comme l'eau publique est encore trouble depuis quelques temps déjà, il en est question, et une nouvelle purge est envisagée, ainsi qu'éventuellement l'adducation d'une autre façon.

22/04/04 : deux salariés du syndicat des eaux mettent toute leur énergie pour purger une nouvelle fois et tenter de résoudre autrement le problème. Les conditions météos sont déplorables, ce jour-là. Leur action aboutit et l'eau redevient une nouvelle fois claire.

27/07/04 : L'eau potable devient très brutalement couleur d'argile. Puis retrouve sa limpidité deux jours après. Aucune information sur les raisons. On a supposé qu'une réparation avait lieu dans le quartier, et le trouble n'a pas persisté. L'eau est redevenue et restée particulièrement claire depuis.

31/08/04 : Pose d'un abri compteur contre le gel par deux employés (à l'abord particulièrement glacial ; point de bonjour, ni de dialogue ; cette page y serait-elle pour quelque chose ?).
Cette action mettrait donc un terme au chantier concernant la réparation de l'adduction d'eau potable à destination de particuliers locataires (sans importance dans la hiérarchie sociale, ceux que la nouvelle mode moins hypocrite désigne par « les gens d'en bas ») et dont le problème a débuté un peu avant le 07/11/03, soit il y a 9 mois.

Les lieux du problème

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courriel : exclus.enaction(chez)free.fr
http://exclus.en-action.org
(dans les Landes, Ville-Préfecture : Mont-de-Marsan)

Autres sites :
http://www.ifrance.fr/webxclusion/
http://precaires.free.fr