Une situation qui se dégrade dangereusement :
- Démarches pour conclure un contrat de travail avec une rémunération décente, sur la base des formations actuelles, expériences professionnelles et extra professionnelles n'aboutissent pas encore.
- Le bilan de compétence entrepris avec le CIBC des Landes, met en évidence la nécessité d'accès à une formation pour se diriger vers un autre secteur professionnel. Ou prise directe sur l'emploi dans la même branche professionnelle.
- les emplois jeunes absorbent toutes les activités où des formations et expériences acquises pourraient constituer des apports dans les emplois proposés. Les employeurs potentiels préfèrent se tourner vers les emplois jeunes pour des raisons de coûts salariaux et sociaux. Si ces emplois sont appelés à être perénisés, donc financés dans l'avenir, pourquoi ne le seraient-ils pas maintenant ? Qu'est-ce qui changera en 5 ans ? A moins qu'il ne s'agisse de saisir l'opportunité d'une embauche artificielle aidée par l'Etat ? Ceci dit, il est appréciable que des jeunes de cette tranche d'âge trouvent une activité utile et rémunérée. Ce qui ne résoud pas la position des moins jeunes (ni des plus jeunes de moins de 25 ans).
- Impossibilité de réunir les conditions minimales et les garanties minimales pour le montage du projet d'insertion défini.
- Danger de perte du logement, sans pouvoir d'achat sérieux, sans garanties de revenus permettant soit d'acheter celui-ci, soit d'en assumer un autre.
Les mécanismes sociaux d'exclusion engendrés par les institutions et la situation économique de ce pays paraissent impitoyables.
La Loi contre l'exclusion, et ses décrets, constituent-ils une protection efficace pour les citoyens ? Quand les causes profondes de ces mécanismes d'exclusion privent un nombre impressionnant de citoyens dans ce pays, de leurs droits et de leurs devoirs qui devraient être à égalité avec tous les autres citoyens. A commencer par le droit d'exercer un travail utile pour la société et par le droit de disposer de revenus afin de pouvoir au moins se nourrir et se loger.
Où sont donc
les interlocuteurs concrets, chaleureux et humains susceptibles d'agir
efficacement pour enrayer les processus d'exclusions.
Vente subite du logement : coïncidence ?
Pures
coïncidences ? Loi des séries ? qui se croisent à une
intersection du temps, et qui fait des ravages sous le coup d'une fatalité
contre laquelle il ne reste que l'énergie humaine positive pour
que la vie gagne ?